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Ozu, ce portrait du cinéaste pourrait être celui de son oeuvre, élégante, lucide et tant de qualités indicibles

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Le Fils Unique, Ozu, 1936
Tableau de famille fait de sacrifice, d'amour et de bonté.
Puissions-nous aujourd'hui traiter avec la même grâce et une dignité égale la misère qui a changé d'espace et de temps, mais pas de réalité. Un chef d'oeuvre.
Voyageur qui passeriez par hasard par là, Youtube vous l'offre. SDR.

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Yasujiro Ozu


Réalisateur japonais
né le 12 décembre 1903 à Tokyo et mort le 12 décembre 1963

Ozu, le plus fin des chroniqueurs d'un certain monde fait d'une élégance qui recouvre la souffrance. Une thématique de la famille, celle de la séparation et du deuil... Mais avec une telle finesse que la nostalgie en devient somptueuse.

Ozu, le magicien

Printemps tardif (1949)

Caméra au niveau du sol
Là où le Japon se pose pour
Le rituel du passage du travail au repos intérieur.
Nos yeux de spectateurs suivent au ras des racines flottantes de l’humain.
Garder le précieux contact avec la terre.
La délicatesse des sentiments, celui de l’amour d’une fille
Qui prend soin de son père, veuf.
Dans un véritable amour, on ne sait qui se sacrifie pour qui.
Elle se mariera pour laisser,  croit-elle, son père se remarier.
Ils se manqueront l’un à l’autre, mais l’ordre des choses sera respecté.
Ozu nous fait entrer dans la vraie nature de la vie qui doit repartir avec chaque génération.
L’œil de la caméra s’embue devant la solitude du vieil homme.
Universelle et existentielle.
Un entrelacement inextricable entre le devoir accompli et la déchirure de la  nostalgie.
Pour l’indicible, il faut voir le raffinement infini du jeu d’acteurs et la caresse de la baguette du cinéaste.
La splendeur d’un château de cartes.

Sima Dakkus Rassoul



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